Avantages et moyens d’investir dans une PME ou startup
Investir dans une entreprise, petite et moyenne entreprise (PME) ou toute petite entreprise (TPE), est une aubaine pour bénéficier de multiples avantages. À savoir, revoir à la baisse ses impôts, contribuer au soutien des commerçants et des entrepreneurs, avoir un rendement ROI. Ce sont là ceux parmi les plus bénéfiques.
Quels sont les mécanismes d’investissement ? Sont-ils les mêmes pour chaque taille d’entreprise ? Comment et pourquoi investir dans une entreprise ? Autant de questions auxquelles nous tentons d’y répondre.
Comment est-ce possible d’investir dans une PME ?
Les outils pour devenir un investisseur sont au nombre de 4. Acquérir des actions en Bourse consiste en la prise de parts de fonds communs de placement ou par le biais du financement collaboratif. Ou encore investir d’une manière participative dans une PME ou une entreprise d’envergure locale.
Le mode opératoire est sous deux variantes :
- acheter des parts appartenant à une entreprise,
- investir pour bénéficier d’un retour de revenus.
Investir dans le capital est le troisième moyen, comme son nom l’indique, c’est procéder à l’ouverture du capital de votre entreprise. Ceci aura pour aboutissement la prise de pourcentage dans le capital par les entreprises intéressées, ils deviennent donc des actionnaires. La prise de pourcentage ne doit toutefois pas dépasser les 25 %. Ce moyen est fonctionnel pour les entreprises émergentes en pleine croissance et les startups.
Le quatrième et dernier moyen d’investir est l’investissement en Royalties. En d’autres termes, il s’agit d’un investissement prospectant un retour en revenus financiers. Les porteurs de projet auront donc à injecter une somme aux investisseurs, qui ne seront pas des actionnaires. Trimestriellement, et sur une durée entre 3 et 5 ans, ces derniers percevront un taux du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Les avantages d’investir dans une entreprise
La réduction d’impôts, sauf que cela soit adossé à quelques conditions. Nous en citerons, à titre non exhaustif, 6 conditions. La première : être une PME en vertu de l’annexe I du règlement de l’UE n° 651/2014, non cotée à sa création ou lors d’une hausse de capital, et à 7 ans d’existence. En sus de ne pas présenter de problèmes d’ordre financier. La deuxième : compter un minimum de 2 salariés, soit un salarié pour chaque activité artisanale, 1 an après la souscription des actions.
La troisième : être localisée en France ou dans un pays membre de l’Union Européenne. Ou encore dans un pays de l’Espace Économique Européen, lié à la France par une clause d’assistance administrative visant la lutte contre la fraude ou l’évasion fiscale (Islande, Norvège).
La quatrième : être une entreprise comptant des effectifs de pas moins de 250 personnes et ayant un chiffre d’affaires annuel de pas moins de 50 millions d’euros. La cinquième : être une entreprise ayant un bilan annuel ne dépassant pas les 43 millions d’euros. La sixième raison, elle, concerne l’investisseur qui doit conserver les titres jusqu’au 31 décembre de la 5e année.
La réduction d’impôt est estimée à combien ?
La réduction d’impôt ne dépasse les 18 % des versements au titre de l’exercice annuel. Exceptionnellement, elle peut atteindre les 25 %. Le taux de cette réduction d’impôt est porté à 25 % pour les souscriptions au capital de PME effectuées en 2021 (entre le 9 mai et le 31 décembre). Ce taux exceptionnel peut aussi être exécuté pour les souscriptions en 2022, dont la date sera fixée ultérieurement en vertu d’un décret.
Les personnes célibataires, veuves ou divorcées s’acquitteront de la somme maximum de 50 000 euros. Alors que les personnes mariées ou pacsées assujetties à une imposition commune, elles, paieront 100 000 euros.
Investir dans une startup
Outre l’habituelle réduction d’impôt, toujours avec quelques conditions, les avantages d’investir dans une startup ou une entreprise innovante sont :
- appuyer l’innovation,
- avoir un important potentiel de bénéfices
Ne jamais sous-estimer le mérite d’une startup, alliant jeunesse et innovation. C’est dire que le succès n’est pas loin et qu’il peut être total. Toutefois, deux inconvénients doivent être soulignés, à savoir que l’investissent peut être freiné et le risque de non-succès de la startup. Donc, une bonne étude doit préalablement être engagée pour identifier :
- le business plan et le business model,
- l’étude de marché,
- le profil de la composante de la startup,
- le taux d’avancement des activités,
- les financements déjà acquis.
Les FCPR, FCPI et les FIP, des fonds d’investissement spécialisés dans les startups et les PME sont les plus indiquées pour investir dans une startup.